DON'T TELL MY HORSE !
Festival des Architectures Vives de Montpellier
PROGRAMME:
LIEU:
DATE:
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BUDJET:
SURFACE:
Installation éphémère
Musée Fabre, Montpellier (34)
Du 12 au 16 juin 2013
Festival des Architectures Vives FAV
Mission complète
2000 euros
35 m2
Pour la première fois, une architecture vive investit l’atmosphère feutrée de la cour de l’hôtel Sabatier d’Espeyran. C’est une construction de bottes de paille telle qu’on en croise remorquée par les tracteurs sur les départementales. Un mur en dégradé de paille alterne pleins et vides, pesanteur et légèreté grâce à des pièces de bois intercalaires qui sanglent les ballots.
Témoin de l’image du Montpellier d’autrefois, des cartes postales sont rééditées et offertes comme médium de transmission. Objets à voyager, elles nous évoquent le temps des voitures à chevaux et invitent les visiteurs à la nostalgie. Au fond de la cour, le mur se transforme en cabinet d’écriture où l’on peut s’asseoir ou s’allonger le temps d’inscrire un message destiné au promeneur suivant. Un moment de pause propice au souvenir et à la contemplation de la superbe façade du musée Fabre.
Le projet a reçu le Prix spécial du jury.
For the first time, the FAV offers the opportunity to invest the hushed atmosphere of the Hôtel Sabatier d’Espeyran. The Montpellier Museum of Decorative Arts, part of the famous Museum Fabre, guests our architecture installation in its small 10 per 3.5 meters courtyard. Based on the festival’s topic “Reminiscence”, the work invites visitors to remember with nostalgia the horse carriages time and to consider the evolution of cities’ landscape since.
“Don’t tell my horse” is a scenography made out of straw bales similar to those one can find towed by tractors in the countryside. The wall construction, made up with 50 straw bales tied together by natural jute webbings and wood spacers, alternates full and empty, lightness and weight. People are welcome to write a memory on postcards picturing old Montpellier, comfortably seated on a straw couch, inspired by its odor and a sound record of horses. Once pins on the wall, postcards are left to be read by next visitors. 3,500 people have discovered this construction during the festival and have written more than 850 messages.
The installation creates a surprise by the use of this rustic material in such a delicate setting and offers a rest in the exhausting city.